Week-end 20/21 avril
Dans les deux derniers ateliers de notre série, nous parlerons des risques majeurs immédiats, mais aussi de notre grande richesse méprisée.
Il s’agit d’un moment crucial pour le développement de notre île.
Le rythme auquel l’urbanisation destructrice se poursuit, avec tout ce qu’elle implique pour la physionomie de Paros, est dramatique, intensifiant, entre autres, les dangers auxquels l’île est confrontée en raison de la crise climatique, qui se poursuit également à un rythme rapide,
Mais il existe encore des moyens de changer le cours des choses. Dans les ateliers précédents, nous avons discuté de plusieurs d’entre eux. Un modèle touristique différent, un mode de développement différent, une planification de l’espace qui protège, sont des objectifs réalisables si nous voulons tous agir rapidement et de manière décisive.
Dans ces deux derniers ateliers, nous discutons de ce dont nous pouvons et devons nous occuper immédiatement : nos merveilleux monuments ruraux (maisons traditionnelles, terrasses de pierre sèche, chemins de randonnée) qui s’écroulent, ignorés et perdus parmi les nouvelles constructions arrogantes, la production agricole qui lutte pour se maintenir en vie sous de fortes pressions, nos fonds marins qui se désertifient, les terres agricoles qui disparaissent jour après jour. Tout ce qui a permis à l’île de rester sûre, fonctionnelle et prospère pendant des millénaires, et que la crise climatique rend aujourd’hui plus précieux et irremplaçable que jamais, parce qu’il incarne tout ce que la civilisation occidentale recherche aujourd’hui comme salut bioclimatique.
Les ateliers précédents ont déjà débouché sur d’importantes propositions que, par l’intermédiaire de la municipalité de Paros, nous avons envoyées à Samaras S.A., afin qu’elles soient prises en compte dans la conception du prochain plan local d’urbanisme de Paros. Cependant, jusqu’à l’adoption du P.L.U., au moins deux et probablement quatre années extrêmement cruciales et décisives se seront écoulées. D’ici là, beaucoup de choses auront été décidées de facto. Et il y a beaucoup de choses que nous pouvons rattraper d’ici là. Et les premiers intéressés, c’est nous. Ceux d’entre nous qui ont aimé l’île, ceux d’entre nous qui vivent sur l’île. Nous pouvons élaborer – et adopter – des propositions d’action immédiate, nous pouvons exiger ce qui est nécessaire. Nous pouvons être présents.
Les intervenants qui nous accompagneront ce week-end possèdent à la fois les connaissances théoriques et l’expérience directe nécessaires pour nous aider à nous concentrer sur les conditions réelles auxquelles nous sommes confrontés à Paros aujourd’hui.
Nous vous attendons.